Un centre associatif de recherches généalogiques et familiales
L’association, reconnue d’intérêt général, a été fondée en juillet 1982. Son but est d’aider les familles d’européens nés et ayant vécu en Afrique du Nord pendant la période française à reconstituer leur état civil et retrouver leurs racines.
Elle offre à ses adhérents des méthodes, conseils et une aide efficace permettant aux généalogistes, étudiants et chercheurs d’effectuer leurs recherches et de bénéficier de tous les travaux réalisés par les membres bénévoles depuis plus de 40 ans.
Contexte historique
Français, Espagnols, Italiens, Maltais, Allemands, Suisses… ont émigré nombreux en Afrique du Nord aux XIXème et XXème siècles pour chercher une vie nouvelle. Ils ont fondé des familles qui, à leur tour, se sont dispersées. Souvent, leurs descendants ne connaissent plus leurs origines et les familles restées au pays ont perdu leur trace.
Pour les archives de l’Algérie de 1830 à 1962, seules les archives de souveraineté (gouvernement général, services de police) ont été rapatriées. L’ensemble des archives de gestion (cadastrales, notariales, hospitalières, universitaires et scolaires, commerciales, agricoles) et d’état civil ont été laissées sur place.
Le Service Central de l’État Civil, au Ministère des Affaires Étrangères à Nantes, ne détient, sous forme de microfilms, que 3/5èmes des actes.
La situation du Maroc et de la Tunisie est différente car leur statut de protectorat les faisait dépendre d’autorités administratives distinctes. Il s’agit d’un état civil consulaire donc lié à la nationalité, qui n’est pas en ligne mais disponible aux Archives Diplomatiques (Nantes et La Courneuve).
L’action de l’association
Depuis 1982, Généalogie Algérie Maroc Tunisie poursuit inlassablement un travail de recherche et, plus spécialement, de reconstitution de l’état civil des Français d’Algérie, Maroc et Tunisie.
Le résultat revêt une valeur inestimable : plus de 4 millions d’actes ont, à ce jour, été patiemment relevés par les adhérents et alimentent à présent notre base de données. Cet effort de reconstitution représente un travail considérable de saisie, de vérification, d’indexation, d’organisation, d’intégration des données, etc.
Les recherches ont été effectuées à partir des Archives nationales, des archives départementales et municipales, de la BNF, des centres d’archives étrangers et des centres d’archives de tous lieux de mémoire.
Pour aider nos adhérents, les fonds relevés comportent, non seulement l’état civil lacunaire, mais également les naturalisations, les attributions de concession de terre, les inscrits maritimes, les recensements de population, les listes électorales, les registres matricules, les archives diocésaines de Constantine et douze autres sources d’archives.
Afin de comprendre les ressources et le fonctionnement de la base et donc d’en tirer le meilleur parti, il est important de lire les informations relatives à chaque table.
Les moyens et les résultats
Une base de données comportant plus de 4 millions de données.
Le présent site Internet avec un domaine public ouvert à tous et un domaine privé réservé aux adhérents, donnant accès à notre base de données et à des services complémentaires.
Une revue trimestrielle présentant des articles généalogiques et historiques sur l’Afrique du Nord française, des «Listes éclairs» et «Filiations», des «réponses» documentées aux questions des adhérents, etc…
Des guides de recherche (Espagne, Italie, etc…) et d’autres brochures spécialisées.
Une bibliothèque (environ 800 ouvrages) comprenant l’ensemble des travaux effectués depuis 1982 et des livres sur la généalogie, études, revues, annuaires, etc.
Des méthodes, des conseils et une aide personnalisée, des antennes réparties en France pour une aide « de proximité ».
Un service d’acquisition d’actes d’état civil auprès des Archives Nationales d’Outre-Mer et du Service Historique de la Marine à Toulon.
Pour aller plus loin dans la connaissance de GAMT, vous pouvez consulter l’historique de notre association fondée par Nadine Derouinau-Carbonnel.